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Un exemple d'égarement : les mutilations
13/06/2007 12:15
Voilà sur quel genre d'image on est obligé de tomber lorsqu'on tape "gothique" en mot-clé chez skyblog, par exemple. Ne trouvez-vous pas scandaleux, de voir ainsi notre mouvement sali par des images de mutilations, voire de suicide ? Combien faudra-t-il de blogs dont le message est en clair "je suis gothique, je me mutile et c'est génial" , pour que nous nous révoltions ?
Les mutilations sont le fait de personnes instables, mal dans leur peau. Ces personnes là ne se réclament pas forcément du mouvement gothique, halte aux préjugés !
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Commentaire de Manu (18/06/2007 22:16) :
mutilation........kel mo manifik jador
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Commentaire de ptit-lucky-13 (30/07/2007 20:52) :
putin ca fait trop peur !
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Frankenstein de Mary Shelley
11/06/2007 17:46
Histoire : Le docteur Victor Frankenstein, est obsédé par la mort depuis celle de sa mère... Sa vie se transforme alors en une véritable quête. Son objectif : déjouer la mort.
Il y parvient en donnant la vie à un corps formé de morceaux de cadavres.
Il se rend aussitôt compte de l'abomination de son projet, et projète de s'en débarasser. Mais le monstre s'enfui en voyant que son créateur le laisse livré à lui-même ..
La créature mise au monde par le docteur Frankenstein prend vite conscience de sa propre monstruosité...et du meme coup de l'impossibilité de son intégration dans le monde des humains. Des lors, le "monstre" décide de se venger et menace son créateur...
Avis : un excellent bouquin, qui se lis assez facilement. L'auteur, mary shelley (la femme du poète shelley), était une femme très érudit qui a su faire passer dans ce roman sa passion pour le savoir. Les personnages mis en scène connaissent souvent beaucoup de choses et prennent plaisir à nous exposer leurs connaissances et leur recherches.
Le roman est surtout une critique de la science sans éthique, sans conscience (ruine de l'âme, n'est-ce pas rabelais ?). Le docteur frankenstein est le type même du savant qui devient fou, de l'apprenti sorcier qui se prend pour dieu mais qui n'assume pas sa création et n'arrive pas à la contrôler.
On y voit également la genèse du meurtrier que devient l'homme difforme créé par frankenstein : beaucoup de meurtriers pourraient s'y reconnaître. Condamné à être rejeté par les gens, la "bête" vient à maudir l'humanité entière, et surtout son propre créateur qui la jeté dans un monde qui n'est pas fait pour lui.
La morale de cette histoire est que le monstre n'est pas toujours celui qu'on croit.
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"Gothisme" X D
10/06/2007 13:08
Si le mot "gothisme" — en plus de ne pas exister — n'a aucun sens, c'est tout simplement parcequ'il n'y a pas réellement de philosophie gothique à proprement parler. On peut seulement dégager une façon de s'habiller, une musique et une culture. En dehors de cela, chacun est sensé défendre sa propre particularité. Dans cette optique là, dire "je suis gothique" n'a pas vraiment de sens. En général les personnes qui disent cela s'empressent de respecter une certaine "goth-attitude" comme capote pour se protéger de l'originalité. Ainsi pas de vrai gothique ni de faux gothique à l'horizon, simplement quelques personnes uniques s'inspirant de l'univers gothique, et les autres : la grande masse des moutons gothiques qui s'effacent derrière les clichés que véhiculent les médias.
Personnellement, je suis fan de musique black-metal, sataniste théiste et j'aime Marilyn Manson, Cradle Of Filth. Tout pour énerver ceux qui se disent "vrai" gothique. Mais je m'en contrefou, cela ne m'empêche pas de me sentir à l'aise et à ma place dans les soirées gothiques, d'aimer aussi la musique et les romans gothiques. Peut-être suis-je plusieurs choses à la fois .. ou plutôt tout simplement moi-même.
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Commentaire de mél (18/06/2007 18:30) :
oué t trop simpa je tadoreeeeeee
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Commentaire de Manu (18/06/2007 22:17) :
oé rémi mé tu cass tro la barak t t mieu ac d cheve jte jure
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Commentaire de sochana (12/07/2007 16:00) :
oa remi ta lair super simpa jaimeré bien kon se conesse un peu mieu!!
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Mise au point
10/06/2007 11:04
Si vous vous attendiez à trouver sur ce blog le cliché habituel du gamin qui donne sa propre définition du "gothisme", qui se croit original mais qui est en fait le roi des moutons, alors vous serez déçu.
Commençons déjà par la base : le mot "gothisme" n'existe même pas. Vous ne le trouverez dans aucun dictionnaire. C'est un vulgaire barbarisme sans aucun sens, inventé par les journalistes qui ne connaissent rien au sujet. Seul l'adjectif "gothique" peut être utilisé, et encore avec réserve. C'est un adjectif usité à la base pour une certaine catégorie de romans assez sombres, et dont l'action se passe dans des lieux où l'architecture est gothique. C'est la seule base que nous pouvons avoir pour avoir une idée du monde gothique. Dans les années 1980, des groupes de musique au look ténébreux commencèrent à apparaître. Les médias, toujours à la recherche d'une nouvelle étiquette, leur donnèrent le nom de gothique. Les fans de cette musique quant à eux, s'habillaient comme les membres de leurs groupes préférées, et développaient une culture. Ces gens-là furent à leur tour appelés "gothique" par la société.
Depuis ce temps-là, beaucoup de diversifications et d'égarements ont suivi ce nouveau mouvement.
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Commentaire de Spencer (23/04/2009 02:56) :
Pourquoi les jeunes d'aujourd'hui y compris des adultes attachent
une telle importance à leur image? Est ce pour être vu des autres et
exister? Ou bien seulement pour soi-même? L'européen ne peut pas
s'empêcher de juger l'autre par ses vêtements, et le plus étrange
semble que cette attitude soit répandue dans toutes les cultures... Voilà
un autre de ces égarements qu'il faut combattre. L'homme a
progressé dans de nombreux domaines mais il reste toujours aussi primitif
dans celui là. Je trouve absurde le fait de vouloir marquer sa différence
par ses vêtements, nous sommes déjà différents physiquement (bien que
semblables sur certains traits) et déjà différents par notre personnalité
et notre vécu.
Pourquoi se soucier de ce que pensent les autres de soi, la vie est courte
et tôt ou tard on finit par être oublié.
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