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Une bière au bar de l'enfer
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Catégorie : Histoires macabres ou mystérieuses

Une bière au bar de l'enfer
VIP-Blog de nephilim
  • 4 articles publiés dans cette catégorie
  • 68 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/06/2007 10:12
    Modifié : 24/09/2007 22:45

    Garçon (20 ans)
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    [ Philosophie/Histoire antique/Latin ] [ Histoires macabres ou mystérieuses ] [ Occultisme/Esotérisme/Religions ] [ Inclassable ] [ Satanisme traditionnel ] [ Gothique ] [ Musique/Cinéma ]

    Les sectes sataniques

    18/06/2007 17:02

    Les sectes sataniques


    Les sectes sataniques sont héritières des activités entretenues au XVIIe siècle par Catherine de LaVoisin et ses complices à la cour de Louis XIV. C’est en effet à l’époque qu’est apparu pour la première fois l’idée de réaliser des messes noires, des messes inversées en messes démoniaques. Coïncidence frappante, la première messe noire est célébrée en 1666. Cette année-là, Catherine de LaVoisin avait acheté une maison rue Beauregard, dans les faubourgs du Paris d’alors. C’est dans le jardin qui correspondait à cette maison qu’elle fait construire une véritable chapelle satanique. Celle-ci avait des murs entièrement tapissés en noir. A l’intérieur se trouvait un autel, derrière lequel du rideau noir frappé d’une croix blanche était suspendu. La nappe de l’autel était noire, et l’on y allumait des cierges également noirs, fabriqués avec de la graisse humaine fournie par le bourreau du nom de Levasseur. Sous la nappe noire avait été disposé un matelas, destiné au confort de la femme nue qui devait s’étendre sur l’autel lors des rituels. Le prêtre " en baise les parties privées ", y introduit l’hostie puis s’unit à elle … Outre l’inversion de la messe catholique, il faut également signaler le sacrifice sanglant pratiqué au moment de l’offrande au Diable, équivalent démoniaque de l’Eucharistie. Catherine de LaVoisin avouera l’offrande de fœtus avortés, le sacrifice d’une colombe (peut-être en référence à l’esprit saint) et de quelques enfants. On rapporte enfin la consommation d’un " élixir ", composé de semence humaine, de sang menstruel voire de sang de chauve-souris …Toutes ces pratiques assez monstrueuses sont perpétrées aujourd’hui par les sectes sataniques, avec souvent l’ajout d’autre pratiques toutes aussi gênantes . On rapporte l’existence de tortures et de sévices sexuels, de gens pendus par les pieds au dessus d’un nid de couleuvres, etc. Toutes les pratiques ne sont pas réalisés forcément pour le seul intérêt démoniaque, mais bien souvent dans un but utilitaire, tout comme les rituels de LaVoisin. Il y a cependant souvent la recherche d’un contre-chrisitianisme, par exemple lorsqu’on répand le sang et la semence humaine, tous deux symboles de vie. Le sang, également, est censé avoir un usage unique : celui du christ qui se sacrifie pour laver le péché des hommes. Utiliser le sang est donc sacrilège, ce qui est expressément recherché. Toutes ces pratiques peuvent cependant être discrédité, même aux yeux d’un sataniste. En effet, même si toutes ces choses sont faites en vue de plaire à Satan, ce dernier est ici considéré d’un point de vue chrétien : il s’agit tout simplement d’un culte du Diable. Or si le personnage de Satan et des démons peuvent être retrouvé dans une symbolique païenne, il en va tout autrement du Diable. La diabolisation des dieux païens est un fait purement chrétien. Ainsi, si le sataniste revendique son inspiration païenne, avec notamment des dieux comme Pan (dieu de la nature et des plaisirs de la vie), Dionysos (dieu du vin, de la bonne chère et de la bonne chair) ou Phosphoros (dieu de la connaissance), il en va tout autrement du membre d’une secte satanique. Celui-là revendiquera le culte du diable, qui, désolé messieurs les chrétiens, n’est pas du satanisme, mais plutôt une dérive du christianisme. Enfin, les pratiques horribles des sectes sataniques ne peuvent être acceptées par un être sein d’esprit, même anti-chrétien. Il existe des lois morales universellement reconnu qui dispense un être de bon sens de les pratiquer. Je pense bien entendu aux sacrifices humains et animaux, qui, ne faut-il pas l’oublier, sont interdit par l’Eglise de Satan. Les pratiques sexuelles en revanche, sont moins gênantes, car elle peuvent être réalisé entre adultes consentants sans que personne en soit lésé. Cela dit, les sectes sataniques sont les pires sectes qui puissent exister, et les jeunes sont réellement en danger, car ils peuvent se laisser facilement embrigader à cause de leur intérêt vis-à-vis du satanisme. Qu’ils ne se trompent pas, rien de bien sérieux et intelligent n’est construit là-dedans.



    Commentaire de Manu (18/06/2007 22:00) :

    bn rémi je ss vrémen dsl mé i fo ke jte dize qqch TECRI TRO!!!!c afolan


    Commentaire de Alex (19/06/2007 16:46) :

    Article trés interressant, j'ignorais qu'il y avait une différence aussi importance entre Satan et le Diable ! On ne devrait pas appeler ces sectes des sectes satanistes mais des sectes diabolistes !


    Commentaire de des filles (01/03/2008 18:01) :

    on voudrai savoir un truk par rapor a une certaine secte ou d gamins (dsl pr le terme ) se pendent le mm soir a la mm heure enfin ts en mm tps a koz dune putaine de secte un ami y est passé une certaine personne apartenan a cette secte (enfin dapres se ke lon kroi ) est la derniere personne a lavoir parler a lavoir apeler sur son telefone als voila notre e-mail c x-b3b3y-pwiinc3ss-x@hotmail.fr si vous en savé + ke nous merci de repondre


    Commentaire de gothique47 (03/06/2008 08:49) :

    se qui est marant ses que satan est une femme est que autrement dit le diable est son fils cree par dieu est satan car satan un ange dechu du paradi si je me trompe ensuite tu a oublier lucifer qui a voler les clef de lenfer a satan en le charmant ensuite le fait de faire (des abus sexuel) vien de bien plus loin que le satanisme il vien des plus encienne (messe) paien est de l egyste aussi tout comme les animaux ensuite jai lu un commentaire qui diser que un mec c etait suicider il fo savoir que quand on rentre dans se cercle il est tres difficile dans sortir mes que si personne ne tecoute se que tu connait est se que tu veu leur aprendre alor beaucoup se suicide pour faire leur propre ofrende

    http://www.gothique47.skyrock.com

    Commentaire de jokky (13/05/2009 19:53) :

    Satan serait-il analphabète comme ceux qui laissent ces commentaires ?





    Les fées de Cottingley

    17/06/2007 22:50

    Les fées de Cottingley


    L'histoire commence en juillet 1917. Alors que la première guerre mondiale bat son plein, une histoire mystérieuse est en train de se passer. Nous sommes à Cottingley, un petit village du West Yorkshire en Angleterre. Deux jeunes amies, Elsie Wright agée de 8 ans et Frances Griffiths, une adolescente de 15 ans, déclarent au père d'Elsie ce qu'elles ont vu. Selon elles, leurs promenades dans les bois aux alentours sont l'occasion de rencontres, de jeux avec des fées et des gnomes ! Les deux filles répètent sans cesse leurs expériences mais le père incrédule s'agace vite. C'est alors que les filles décident de photographier les fées en empruntant l'appareil photo du père. Celui-ci, en développant son appareil, découvre avec stupéfaction un cliché de Frances accompagnée de 4 petites fées. On remarque sour la photo que les ailes des fées sont étrangement statiques. Le père d'Elsie, même après avoir vu cette photo, reste incrédule. Les gens du quartier se moquent des petites filles, qui,  pour prouver une fois de plus ce qu'elles avancent, réitèrent un cliché où l'on voit un gnome cette fois-ci.

    Les fées de Cottingley

    Mais l'on ne veut toujours pas les croire. En 1919 la mère d'Elsie amènes les filles dans une réunion théosophique, où elle montrent les clichés (théosophie : idée selon laquelle toutes les religions ont une part de vérité). Les gens présent étaient stupéfaits. Un homme, du nom de Edward L.Gardner, voit dans ces photos la preuve irréfutable de l'existence des fées et des gnomes. De fil en aiguille, l'histoire finit par arriver aux oreilles de Sir Arthur Conan Doyle l'année suivante. Comble de l'ironie, le papa de sherlock holmes est en pleine rédaction d'un ouvrage portant sur l'existence des fées. Il s'empresse alors de mettre la main sur les clichés, puis décide avec Edward L.Gardner de mener l'enquête. Tout deux rendent visite à Elsie et Frances pour leur demander s'il est possible d'obtenir d'autres clichés. Les petites sont d'accord mais à une seule condition : il faut qu'elles soient seule, car les fées ne se montrent que dans ce cas. Les deux hommes fournissent du bon matériel aux enfants qui s'empressent aussitôt de faire quelques clichés encore plus sensationnels, dont un où les ailes des fées semblent avoir bougé lors de la prise.

    Les fées de Cottingley

    Conan Doyle, ô combien enthousiaste devant ces photographies, les montrent à tous ses amis. Cependant les amis en question restent incrédule, et soupçonnent un simple montage photographique. L'un deux fait même remarquer que les fées portent une coiffure tendance. Cela dit Conan Doyle ne se laisse pas déstabiliser, et révèle toute l'histoire dans le Strand Magazine de décembre 1920. Il y déclare que les fées existent, que deux fillettes l'ont vu, ainsi qu'un membre de la société théosophique, un certain Geoffrey Hodson. Il affirme également que toutes les objections ont été réfutées. Les photographes par exemple avaient remarqué que les fées projetaient des ombres très différentes de celle des humains. Conan Doyle réplique en disant que les fées sont formées d'ectoplasme, une substance psychophysique paranormale — je précise dont l'existence n'a pas été prouvée —  qui posséderait sa luminosité propre, et modifierait ainsi considérablement les ombres. Conan Doyle conclu en disant qu'a l'avenir les fées et les gnomes nous paraîtront aussi vivants que les Esquimaux, si nous parvenons à les voir et à les étudier plus amplement. Il apparaît déjà que les fées et les gnomes sont un composé de papillon et d'humain. Et si les fées paraissent si conventionnelles, c'est dans doute parceque les hommes ont déjà vraiment vu les fées et ont transmis une description exacte.

    les fees de Cottingley

    Par la suite, Conan Doyle contacte un médium afin de prouver encore davantage que les fées existent bel et bien. Celui-ci, ayant à peine pénétré dans la forêt où les petites disent avoir vu les fées, soutient à Conan Doyle que la forêt est magique. En 1922 Conan Doyle écrit un ouvrage détaillant l'affaire Cottingley, et soutient jusqu'a sa mort en 1930 l'existence des fées. 

    ***

    Nous sommes en 1983. Frances a maintenant 76 ans, et Frances 83 ans. Plus de cinquante ans après l'affaire, un journal anglais publie un article sur les fées de Cottingley. Les deux vieilles femmes envoient alors une lettre d'aveu au journal. Dans cette lettre, elle déclare qu'a l'époque, elle n'ont osé dévoiler leur supercherie, entre autre à cause de l'état moral de Conan Doyle. Celui-ci, qui venait de perdre son fils à la guerre, se consolait avec des choses qui ne sont pas de ce monde. Les petites filles qu'elles étaient à l'époque avaient simplement découpé le livre d'image, collé des épingles aux fées en papier, pour les planter ensuite dans le sol. Rien de bien compliqué. Le fait étonnant est que jamais l'auteur des dessins originaux n'a reconnu son oeuvre, malgré la popularité des photographies. 

    ***

    Sur son lit de mort, l'une des vieilles femmes déclarera que, malgré leur supercherie, elles avaient vraiment vu des fées. C'était l'un de ces jours ensoleillé à Cottingley, alors qu'elle étaient encore des enfants. Ainsi, le mystère reste entier. Les fées surgissent  du fond de notre âme d'enfant, toujours prête à s'enthousiasmer pour le merveilleux, à s'ouvrir à la poésie des bois. Éternelle jeunesse de l'humanité, elles vivent dans nos rêves, c'est la raison de leur immortalité. 

    les fees de Cottingley

    Que les fées soient avec vous ! 





    Commentaire de Alex (19/06/2007 16:47) :

    C'est trop chou comme histoire ! Mais il faut le voir vraiment pour y croire, c'est ça le probleme. Y a une suite ? Je l'attends impatiamment.





    Brinvilliers

    11/06/2007 10:54

    Brinvilliers


    Marie Madeleine Dreux D'Aubray, marquise de Brinvilliers, est née en france le 2 juillet 1630. Elle est la fille de Antoine Dreux D'Aubray, un conseiller d'Etat. On décèle le vice en elle dès son plus jeune âge. En effet, elle perd sa virginité à l'âge de 7 ans puis se livre à des relations incestueuses avec ses frères. A 21 ans, on la marie à Antoine Gobelin, marquis de Brinvilliers, un honnête homme de riche famille. Un jour qu'il présente à sa femme un officier de cavalerie passioné d'alchimie, Godin de saint-Croix, celle-ci en tombe sous le charme. Elle trompe Antoine avec Godin, mais Antoine ne s'occupe guère de cet adultère, car il doit fuir la France. En effet les créanciers le poursuive à cause de ses dettes de jeu. En revanche le père de Marie Madeleine voit cet adultère d'un mauvais oeil. Il fait alors emprisonner Godin à la Bastille. C'est là qu'il fera la connaissance de l'empoisonneur italien Exili avec qui il approfondi sa connaissance des poisons. Cet art lui était déjà en partie connu grâce au célèbre chimiste suisse, Christophe Glasser, qui le lui avait enseigné. Fort de son nouveau savoir, il apprend à sa bien-aimée marie madeleine la meilleure façon d'empoisonner quelqu'un, et ce dès sa sortie de prison. C'est là que la jeune marquise sentit le venin de la haine et de la vengeance se distiller dans ses veines. Elle testa tout d'abord ses connaissances d'empoisonneuse sur des pauvres qui venaient lui demander la charité, ou sur des malades à qui elle venait rendre visiste dans les hopitaux. Ceux-là ne tardaient pas à succomber dans d'étranges et horribles souffrances. Devenu experte et toujours rongée par la vengeance, elle décide d'empoisonner son propre père. Celui-ci souffrira de maux étranges et d'affreux vomissements pendant 8 mois jusqu'a sa mort. Il meurt à Paris où il s'était fait transporté pour recevoir les soins des meilleurs médecins. La marquise avouera plus tard avoir empoisonnée son père une trentaine de fois avec la complicité d'un laquais.

    "Les plus grands crimes, sont une bagatelle en comparaison d'être huit mois à tuer son père" (Mme de Sévigné).


    Son père mort, marie-madeleine décide d'empoisonner ses deux frères pour qu'il n'y est plus aucun obstacle à sa liaison avec Godin, et surtout qu'elle puisse profiter de l'héritage de feu son père. Un laquais du nom de La Chaussée se charge alors d'exécuter ses ordres.
    Une fois ses frères écarté, la marquise de brinvilliers profite ainsi de l'héritage, qu'elle dilapide très vite. Elle sombre dans la débauche en prenant plusieurs amants. Puis la cadence infernale des empoisonnement reprend : elle tente d'empoisonner sa propre fille qu'elle trouve idiote, puis son mari Antoine Gobelin. Elle lui administre une si petite dose d'arsenic que l'on croit à des fluxions dans les jambes. L'amant Godin n'est pas dupe et désempoisonne le mari, mais commence à prendre peur devant une maîtresse aussi dangereuse. Il emprisonne des objets compromettant pour la marquise dans une petite boite, une reconnaissance de dette, des fioles de poison ainsi que le mot suivant :
    "Je supplie humblement ceux ou celles entre les mains de qui tombe cette cassette de me faire la grâce de vouloir la rendre entre mains propres à Mme la marquise de Brinvilliers, demeurant rue Neuve Saint Paul, attendu que tout ce qu'elle contient la regarde et appartient à elle seule, et que, d'ailleurs, il n'y a rien d'aucune utilité à personne au monde, son intérêt à part ; et, en cas qu'elle fût plus tôt morte que moi, de la brûler, et tout ce qu'il y a dedans, sans rien ouvrir ni innover. " C'est alors que Godin meurt dans des circonstances troubles, l'on suppose lors d'une mystérieuse expérience d'alchimie.


    C'est alors que la police va pénétrer chez Godin. Elle trouve la fameuse boite contenant les objets compromettants pour la marquise. Son complice La Chaussée est inquiété en premier. Accusé d'empoisonnement, il est arrêté et torturé. Il passe une confession complète et périt sur la roue. La marquise mise au courant in extremis a juste le temps de fuir jusqu'a londre. Sous l'impulsion de louis XIV, un mandat d'arrêt est retenu contre elle. Une course poursuite s'engage alors, sous la direction de Nicolas La Reynie, lieutenant de police. La marquise réussi successivement à rejoindre les pays-bas, puis la Picardie, pour trouver enfin refuge dans un couvent. On la retrouve finalement pour la traduire en justice. La marquise tente plusieurs fois de se suicider, mais on finit par l'enfermer pour qu'elle puisse subir le procès. Celle-ci garde le silence ou nie tout en bloc, ce qui ne cesse d'être un sujet d'étonnement pour les juges. Son avocat maître nivelle plaide alors la calomnie et le manque de preuve. Mais les juges ne s'arrêtent pas là et convoquent l'abbé Edmond Pirot pour qu'il soutire les renseignements à la marquise. Au contact de cet homme d'église, la marquise faiblit et se confie ouvertement. Pirot consignera plus tard l'ensemble de la confession de la marquise avec un fort niveau de détail dans deux ouvrages qui seront publiés. Pendant les quelques jours qui précèdet son exécution, la marquise fait preuve d'une grande piété. Quand sa condamnation est prononcée, elle la fait répéter aux juges tant elle la trouve terrible. Pensant éviter la torture, elle dénonce ses deux complices, Godin de Saint-croix et La Chaussée. Puis elle s'avance lentement sur la place de l'execution, pied nu et uniquement vêtu de la chemise de grosse toile des condamnés. Elle tient dans une main un crucifix, et dans l'autre le cierge de pénitence. Le bourreau lui bande les yeux, et tranche alors sa tête si nettement qu'elle ne tombe pas tout de suite ..



    Charmante, gracieuse, jolie et avec de grands yeux bleus, telle est la jeune Marquise de Brinvilliers selon ses contemporains. Derrière ce portrait idyllique se cache l'une des plus terribles et mystérieuses femmes de notre histoire.





    La comptesse Bathory

    11/06/2007 10:30

    La comptesse Bathory



    Erzebeth Bathory (en anglais Elisabeth Bathory) est née en 1560 dans une famille hongroise de haute société qui comprenait des évêques, des gouverneurs et même le prince de la Transylvanie. Dans son enfance, Erzebeth Bathory fut élevée par sa belle-mère, femme pieuse qui lui bourra le crâne avec des prières et des livres religieux. Depuis son plus jeune âge, elle souffrait de violent maux de tête qui lui fesait rouler par terre, certainement de l'épilepsie. A peine arrivée à sa onzième année, on la fiança a un compte appartenant à la noblesse bourgeoise, Ferenez Bathory qu'elle épousera à l'âge de 15 ans alors que lui en a 20. Il l'emmena alors dans son chateau des Carpates, mais il y fut peu présent pour sa femme en raison de la guerre contre les Turcs auquel il participait. La comptesse s'entoura de nombreux serviteurs : un bossu, une nourrice pour ses enfants, une femme qui lui apprendra la magie noire, une vieille femme alcoolique. Elle avait également d'autres servantes. Un jour, elle en frappa une au visage : le sang coulant sur la comptesse, elle découvrit que sa peau avait rafraîchit à l'endroit où elle avait reçu ce sang. Une autre version de l'histoire raconte qu'une servante se serait piqué le doigt, répandant son sang sur la comptesse. Toujours est-il qu'a partir de cette épisode, erzebeth se mit à rechercher des jeunes filles, pour se baigner dans leur sang et paraître ainsi plus jeune. Elle était même persuadée de pouvoir posséder la jeunesse éternelle. A l'aide de ses serviteurs, elle arpentait les villages à la recherche de jeunes filles. Elle les torturait, par exemple dans une cage avec des barreaux recourbés vers l'intérieur. Avec un tisonnier, elle piquait les filles pour qu'elles se saignent contre les barreaux recourbés. Les nombreuses disparitions de filles finit par éveiller les soupçons. On remonta jusqu'a elle et on la condamna à être emmurée vivante dans une des pièces de son château (alors qu'elle était claustrophobe ...). L'histoire de la comptesse bathory est reprise par de nombreux groupes de metal, comme on le voit sur sur la jaquette de cet album de cradle of filth, "cruelty and the beast".



    Commentaire de kelkun (23/07/2007 23:10) :

    puisque tu aime ce genre d'histoire http://gothic.over-blog.net/2-categorie-1182384.html ça c'est celle de la comptesse bathory avec des détails, y en quelques autres.





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