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Prononciation du latin
19/07/2007 21:39
e se prononce [é]
v se prononce [woué]
exemple : via [wouïa]
s se prononce [ss]
exemple : rosa [rossa] et non pas [roza].
t se prononce [t]
exemple : negotium [negotioum] et non pas [negoussioum].
u se prononce [ou]
exemple : vicus [wouïkouss]
c ou ch ou qu se prononcent [k]
g se prononce [gu]
exemple : longum [longuoum]
gn se prononce [gu/n]
exemple : magnus [magu-nouss]
h ne se prononce pas
exemple : hortus [ortouss]
ill se prononce [il]
exemple : villa [wouil-la]
y se prononce [u]
exemple : Aegyptus [aéguptouss]
Commentaire de stroke.my.ego (19/07/2007 21:46) :
rolala le latihn..quelle HISTOIRe
moi j'en ai que de bons souvenirs, mais en fait les souvenirs
c'ets pas les cours, c'est ma voisine =)
héhé
trop chiant les declinaisons, y'en a 5!!
ralala n'empeche j'avais TOUJOURS au dessu d'la moyenne !
nan mais oh!!
lol
grso bisous jtdrrr amigo
http://stroke.my.ego.cowblog.fr/
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Histoire romaine : le peuple latin
19/07/2007 19:48
En Italie centrale, au VIIIe siècle avant Jésus-Christ, vivaient des peuplades de bergers et de laboureurs, communément appelés les Latins. En réalité, ils étaient divisés en quatres groupes : les Ombriens, les Sabins, les Samnites et les Latins. Ils habitaient à la fois dans la plaine du Tibre (ou Latium), et dans les montagnes des Aburzes qui entouraient la plaine comme une muraille. Les gens de la montagnes vivaient différemment des gens de la plaine.
Les gens de la montagne étaient isolés des étrangers, et c'est grâce à cela qu'ils ont pu conserver leurs habitudes primitives. Le peuple des montagnes était composé de petite tribus pauvres mais farouches, dont les guerriers étaient renommés pour leur courage et leurs belles armures. Il se louaient eux-mêmes comme soldats aux peuples voisins. Parfois il se sont associé pour des expéditions de pillage, mais jamais ils ne fondèrent une nation.
Les gens de la plaine, eux, étaient beaucoup plus souvent en contact avec les étrangers. En effet ils profitaient de leur situation intermédiaire entre la Grande Grèce (sud de la péninsule italienne et Sicile) et l'Etrurie (approximativement le nord de l'Italie). Il leur empruntèrent des méthodes de culture, l'art de bâtir et des institutions politiques ou religieuses. Il se fondirent ainsi en un seul état, l'Etat romain.
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La crise de l'existence
14/06/2007 11:45
Je me rendis soudain compte [...] que la mort elle-même ne nous révèle pas pourquoi nous avons vécu. L'athée le plus convaincu ne s'imagine-t-il pas qu'a sa mort il verra bien s'il y a Dieu ou s'il n'y a rien du tout ? " Mais voilà, m'exclamai-je, nous ne découvrons rien du tout au moment suprême. Nous nous arrêtons, tout simplement. Nous passons dans la non-existence sans nous apercevoir de rien. " Je me mis à rire. "Tu te rend compte ! Nous nous arrêtons, tout simplement. Nous ne saurons jamais pourquoi tout est arrivé ni même que c'est fini ! Nous allons mourir sans rien savoir. Tout ce chaos dépourvu de sens, qui nous entoure, continuera et nous ne serons plus là pour en être témoins. Nous n'aurons même plus cette parcelle de pouvoir pour lui donner un signification dans notre esprit.. Nous serons partis, morts, morts sans le savoir ! Je ne riais plus. Je comprennais parfaitement ce que je disais ! Pas de jugement dernier, pas d'ultime explication, pas de moment lumineux durant lequel les torts les plus affreux seraient redressés. [...] Je courus ouvrir la fenêtre pour regarder les étoiles. Insupportable ! Je ne pouvais plus endurer ce vide absolu, ce silence, cette abscence totale de réponse. [...] L'horreur allait s'atténuer, bien sûr, mais plus jamais le ciel ne fut du même bleu qu'avant. Même dans les moments de bonheur exquis, les ténèbres étaient tapies, le sentiment de la fragilité et de la vanité de nos espoirs.
ANNE RICE, Lestat le vampire.
La vie commence dans l'innocence de l'enfance. Dans ces moments là, on vit sans se poser de questions sur le sens de l'existence.
Puis viens l'adolescence qui est un passage à l'age adulte, une transition. C'est le temps des questions : c'est là que l'on commence à se demander pourquoi nous existons. Nous sommes des être de sens, et partout nous en cherchons un, jusque dans la vie elle-même. Pourquoi je suis là ? Pourquoi j'existe ? Après tout mon existence est contingente : je n'aurai très bien pu ne jamais exister. Je ne suis donc pas indispensable...
On cherche un sens à la vie et on ne veut pas admettre tout simplement qu'elle n'en a pas. On n'est pas là pour quelque chose, on EST, tout simplement. Cependant il est difficile pour nous de le comprendre, et on trouve donc, comme tout ce qui n'a pas de sens, la vie absurde. Dès lors qu'on prend conscience de l'absurdité de l'existence, on tombe alors dans la déprime.
Il n'y a pas de solution miracle, même pas le suicide qui n'est qu'une façon lache pour le faible de se dérober à la difficulté de vivre. La seule véritable solution est l'oubli. Oublier que la vie est absurde, ne pas y faire attention. Comment ? Tout simplement avec des relations heureuses et voulues avec les autres. Oui, ce n'est que cela. Le sens de la vie se trouve dans l'amour que portez aux autres et dans celui qu'ils vous rendent. En aimant les autres vous crééz une beauté que seules les hommes sont capables de faire. Faites le bien autour de vous. Vous en êtes capable. Seul le bien que vous ferez donnera un sens à votre vie et à celle des autres. Faire le mal serait anti-vie.
On pourrait aussi dire qu'il s'agit également de se trouver une motivation. Trouver quelque chose qui nous occupe l'esprit pour qu'il ne puisse pas divaguer sur des questions sans réponses. Autrement dit se faire du mal pour rien. La vie a le sens que l'on veut bien lui donner. Créez vous même le sens de votre vie.
Peut-être avez vous l'esprit gothique, et il y a des chances que cela soit une arme vis-à-vis de la déprime. Le gothisme est un état d'esprit que l'on trouve pour vivre malgré notre mélancolie : il consiste à exprimer ses peurs pour s'en délivrer, les exorciser en quelques sortes. Dès lors que vous apprivoiserez l'horreur et la peur de la mort, c'est la que vous trouverez sans doute des réponses.
Enfin voici un dernier remède : la religion. Croyez en Dieu ou à ce que vous voulez, mais croyez en quelque chose. Depuis la nuit des temps, les hommes ont des croyances pour cela : pour donner du sens à leur vie, et à tout ce qui leur fait peur.
Mère-nature nous a donné cette vie : la seule chose que nous avons à faire est de la rendre la plus agréable possible. Car en dehors de la vie, il n'y a rien d'autre. La mort, c'est le néant.
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Peut-on être optimiste vis-à-vis du monde d'aujourd'hui ?
14/06/2007 11:38
Sans tomber dans l'événementiel, je dirais qu'il faut faire confiance à la nature humaine qui a la capacité de faire le bien. On peut être certain qu'un jour les hommes se rendront compte qu'ils ont été trops loin et que la raison reprendra le dessus. Ce que l'on peut peut craindre, c'est qu'il soit trops tard.. Personnellement, je me refuse à être optimiste ou pessimiste. Car dans les deux cas, le chemin ne me convient pas. Etre optimiste conduit à être naïf comme Pangloss dans Candide de Voltaire qui continue à dire que "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" (dieu est sensé avoir créé le meilleur des mondes possibles) ou que "tout est bien" malgré tous les malheurs qui lui tombe sur la tronche ! Etre pessimiste conduit à devenir fataliste : "la société est pourrie, tout va mal" et de ne rien changer, rester immobile. Je préfère donc être réaliste car si l'on croit que tout va bien ou que tout va mal, on transforme dans les deux cas la réalité. Etre réaliste consiste à prendre la vie comme elle est, avec ce qu'elle a de bon ou de mal. Je considère également que la frontière entre le bien et le mal est souvent floue. Considérons bien dans nos esprit le symbole du yin et du yang : dans le bien (blanc) il y a toujours un peu de mal (noir) et inversement. Par exemple on soigne les gens des pays sous développés mais la surpopulation entraîne la famine ! Enfin je préférerai également la prudence : j'avance en faisant attention mais j'avance toujours. Il faut aussi préciser que notre civilisation peut progresser tant qu'elle n'a pas un conception figée ou cyclique du monde (ce qui est le cas pour certaines religion, dont le christianisme).
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Suivre ses désirs pour être libre
14/06/2007 11:34
Longtemps j'ai voulu, pour être heureux, réprimer mes désirs, me passer même l'envie de trouver l'âme soeur, tant la tâche semblait impossible. Je suivais le principe d'Epicure, selon lequel la liberté s'acquiert par la destruction du désir, non par sa satisfaction. En effet quand un désir est satisfait, un autre apparaît, et ainsi de suite. Vivre dans le désir est donc assurément, pour Epicure, en être esclave. Hors suivant ce principe, je ne constatai aucunement en moi un sentiment de liberté, ni même de bonheur. J'en ai acquis en tout cas beaucoup plus le jour où je me suis persuadé que le désir que je ressentai en moi était normal, naturel, et que le réprimer n'était alors qu'une envie non avouée de mourir.. Le désir est donc bien l'état normal de l'homme heureux de vivre : désir du corps, mais aussi désir du coeur et de l'esprit. Le désir n'est pas une soumission à l'instinct, mais une attirance naturelle qui anime tout l'être. Réprimer le désir, c'est se soumettre à des contraintes morales stupides, irréalistes, et c'est cela qui constitue le véritable esclavage ! On remarque que la repression du désir et souvent corrélé à un autre opression, politique ou religieuse. Par exemple autrefois on condamnait l'amour hors du mariage car celui-ci compromettait l'autorité paternelle, familiale, sociale et fesait tord à l'ordre bourgeois... Le désir n'est pas péché, puisqu'il apporte une gratification physique, mentale ou émotionelle lorsqu'il est satisfait. Etre libre, c'est s'accomplir en tant qu'humain, qui est un être de désir. Cela dit, il n'est pas non plus interdit d'être réaliste, et admettre que parfois, le désir ne peut être satisfait : c'est ce que Freud appelle l'interaction entre le principe de plaisir et principe de réalité.
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